du 3 au 8 octobre 2017 - Gibraltar

du 3 au 8 octobre 2017 - Gibraltar

Départ d'Alméria le 3 octobre

Comme d'habitude, Thom a bien étudié la météo et téléchargé les fichiers à jours le matin. 

Ben c'est pas une science exacte, pétole et moteur sous un soleil de plomb. Heureusement qu'on a fait faire une rallonge de toile entre le bimini et la capote. On a plus qu'à vaquer à nos occupations en jetant un coup d'œil à l'horizon de temps en temps.

Les filles s'enferment dans les cabines, passant de l'avant à l'arrière selon leur humeur. Elles mettent en scène des tas d'histoires avec leurs figurines, poupées, etc , . Et y a du dialogue.....

On en profite pour sortir la canne à pêche. Ça lui fait prendre l'air à défaut de poisson...

Plusieurs fois, on verra des dizaines de dauphins gris qui jouent à passer de part et d'autre de l'étrave.

De nuit et de jour, on les a vus plusieurs fois. Ils restent longtemps, au moins 30 min à se balader autour de Coquine à faire des sauts, plonger.,,Magique

Ça nous console un peu du manque de vent. Pas toujours juste la météo. Thom a du sortir et ranger le spi 5-6 fois, à péter un câble...

Trop de vent, c'est crevant et  pas toujours confortable, pétole c'est nul.

Finalement Thom décide de descendre plus sud pour espérer choper du vent, problème on sera en pein dans le canal des cargos, tankers etc... On teste l'AIS vraiment, ca marche on nous voit bien et en plus les gros bateaux se dévient de notre trajectoire, dans un élan de solidarité marine.On veut les remercier via la VHF, jamais de réponse, je prendrai moins d'élan dorénavant. Le vent se lève vers 2h du mat, Thom craque et sort le spi pendant que je ronque, qd je me réveille ça file, on finira même par tomber le spi car ça rentre de plus en plus fort. Dans la baie de Gibraltar, on se prend soudain des rafales À 30 nds, du vent qui descend du rocher, tu parles d'un abri...

Impressionnant. , tout comme l'échange de l'AIS qui nous envoie l'image des dizaines de bateaux , essentiellement des cargos, qui convergent tous vers le détroit.
 Quand même., ça fait de l'effet...mmmmh on sent un peu plus le vent de l'aventure.
On va côté anglais Queensway Marina, 15 livres la nuit, accueil sympa mais le port ferme à 21h, on arrive à 20h55 tels de bons Français.

Copie d'écran de l'AIS : en bleu c'est Coquine (le trait bleu le cap au prochain waypoint, le trait jaune le cap réel, le trait gris c'est le vent), en orange ce sont les gros bateaux; pétroliers, paquebots de croisière et porte-containers, en rose : les autres voiliers

Gibraltar du 4 au 8 octobre 2017

Au loin, on voit les côtes de l'Afrique. A droite, la marina avec notre bateau

Le gros nuage en permanence au dessus de notre tête nous rappelle bien que nous sommes du côté anglais, tu passes la frontière et pouf côté espagnol soleil... Le responsable de la marina nous rappelle aussi que nous sommes chez les rosbifs, le beau pavillon espagnol en lieu et place du pavillon anglais lui a pas plut "put this down immediatly !" en montrant le pavillon espagnol. On rigole pas avec le drapeau national ici.

Quand on regarde l'histoire de Gibraltar ça peut se comprendre.  Encore aujourd'hui les tensions sont vives entre Espagne et Grande Bretagne pour la possession de cet endroit stratégique.

On monte en haut (430m) sous une chaleur écrasante. Les singes sont bien là à s'épouiller "le uc" paresseusement sans accorder beaucoup d'attention aux touristes.

Sibylle pas rassurée..

Humour british, ou pas...

La vieille ville  est intéressante à visiter. L'ambiance est plutôt britannique, c'est marrant de trouver ça au sud de l'Espagne.

On fait plusieurs rencontres sympas, le capitaine d'un catamaran dont on avait d'ailleurs repéré le nom sur l'AIS pendant la traversée en arrivant, et un couple de Suisses très cool avec qui on passe notre dernière soirée à Gibraltar dans un restau indien.

Comme nous, leur projet est de traverser vers les Antillles ou encore plus loin, certains ont bien plus d'expérience que nous! On se recroisera peut être.