jeudi 30 novembre 2017

Du 30 octobre au 18 novembre 2017 - LES CANARIES - Iles de la Graciosa et de Lanzarote

La traversée de 200 miles nous apparaît presque dérisoire maintenant. Un peu plus et on se sentirait prêt pour le cap horn!
C'est sans compter sur la panne du loch, bénigne car il suffira de le gratter pour le débarrasser des concrétions qui s'y sont accumulées, mais qui du coup empêche le pilote de fonctionner correctement...
Le pilote d'origine sert de secours et va nous dépanner mais moins performant que le nouveau, on est quand même obligé de barrer quelques heures. Le comble! On va pas se fatiguer non plus, le cap horn oui mais avec le pilote.
Heureusement les conditions sont bonnes, le vent modéré et le pilote de secours nous permet de nous reposer pendant les quarts. On se relaie tous les 3 heures environs. Se relever à 11h ça va mais à 4 h du mat.....misère!

lundi 30 octobre
On arrive donc assez frais le lundi midi au mouillage de la Playa Francesa à l'île de la Graciosa.
Nous avons envoyé le formulaire de demande d'autorisation de mouiller 5 jours avant au lieu des 10 requis. On aura jamais de réponse.
Un matin, un zodiac passe au milieu de la vingtaine de bateaux mouillés là et braille quelque chose qui ressemble à "authorization". Thom comprend pas bien.. Forcément dans l'eau et avec masque et tuba, la communication est malaisée. Il braille en retour "by mail" ce dont semble se satisfaire le quidam.
On se taille tous en annexe à la plage avoisinante pour la journée, en croisant les doigts  pour qu'aucun contrôle plus sérieux ne se passe.
Ça marche, on en entendra plus parler. En passant, on demande à quelques voisins hollandais et français, aucun n'a l'autorisation. Plusieurs ont essayé mais sans plus de succès que nous.

On passe 5 jours dans ce chouette mouillage.

Le soleil se couche tôt à ces latitudes - 18 h faut se dépêcher de rentrer au bateau avant la nuit
Au programme, paddle, grimpette sur le volcan d'à côté, baignade et plage. Il y en a justement une très belle un peu plus loin que celle devant laquelle nous avons posé l'ancre. Les rochers cachent plein de poissons, on ramasse deux coquilles d'oursins, Thom s'émerveille devant une seiche. Loin du plat, bon mais peu spectaculaire, qu'on retrouve dans une assiette, la seiche dans son milieu naturel c'est une boule disco. Elle change de couleurs et de motifs, elle brille et quand elle en a marre, elle crache son encre et elle file à toute vitesse sans qu'on sache très bien comment, un peu comme une soucoupe volante.
Et cerise sur le gâteau, on tombe sur un gros poisson avachi sur le sable, énorme dans les 2 m. Thom le tripote de son tuba. Bene reste prudemment à distance, poisson ou pas, les grosses bestioles.....eh ben c'est un requin ange de la famille des requins dormeurs (ça c'est vérifié, la bête a pas bronché d'une branchie).
Côté terre, on se ravitaille à l'unique village de l'île, accessible en 20 min à pied. Pas de rues goudronnées, que du sable et quelques voitures 4 X 4.
Sibylle avec son hamac et son ipod, what else ?

Thom en sortie, entre une séance de consultation de fichier météo et une de bricolage; Du repos bien mérité

une sirène sur son paddle

3 sirènes mais toujours qu'un seul paddle

Bref une jolie île bien tranquille. Chaque jour, des cata débarquent des touristes venus direct de Lanzarote, distante d'un km environ. C'est l'unique source de revenus du coin. Ça ne gêne pas trop de notre point de vue, ils restent en général sur le cata ou groupés sur la plage près de la ville.
On part donc presque à regret au bout de 6 jours mais ça va souffler fort et pendant longtemps.

Samedi 4 novembre
Cap donc sur Lanzarote toute proche où nous avons réservé une place dans le port d'Arrecife.
La marina est toute neuve, ouverte depuis 2014 seulement. Décor ultra clean, très moderne et très "basalte".
Les quais sont bordés de boutiques de fringues américaines ou pseudo américaines, un Burger King, des restos avec wifi. Je sais pas si ça marche vraiment, la moitié des espaces sont vides, un étage est prévu dans tous ces bâtiments mais semblent totalement inutilisés, y a un Escalator mais qui marche pas (vu qu'il mène à rien...).
Côtés positifs : le personnel est sympa, les dames à l'accueil maîtrisent parfaitement le français, ainsi que d'ailleurs l'allemand, l'anglais..et avec tout ce bitume, Sibylle s'éclate avec son skateboard. Pas de voitures, donc super pour les filles, elles vont et viennent à leur guise.
Arrecife est une petite ville qui a vite grandi avec le tourisme, pas vraiment de choses à visiter mais plein de supermarchés, magasins de bricolage, etc...
On va visiter la fondation Cesar Manrique, célèbre artiste du coin qui a fait de sa maison une œuvre d'art et de son attachement pour son île natale et ses volcans le thème central de son œuvre. La maison est construite autour des 3 énormes cavités ouvertes sur le ciel en plein dans une coulée de lave, chacune de ces bulles a été transformée en salon.
un des 3 salons
Piscine installée dans une bulle de lave, sympa

Un peu trop court comme visite, on aimerait avoir plus de latitude pour s'imprégner de l'atmosphère mais la maison à vraiment mué en musée...mais bon ça valait quand même le coup. Les couleurs et la sécheresse des décors volcaniques sont saisissantes.
Les jours suivants, on loue une voiture dans un boui-Boui en face du grand hôtel (grand mais décrépi) d'Arrecife, 50€ les 2 jours, et en route pour les volcans. 
On fait la balade de Blanca Caldera par un vent à décorner les bœufs. La dame du parc naturel qui nous avait fortement déconseillé de monter sur la crête, avec des enfants en plus!, n'avait pas menti à ce sujet. Ça souffle pas à moitié!
Enfants ou pas on y va, mais on les tient des fois, ça souffle vraiment fort!
Le chemin commence au milieu d'une mer de lave noire à peine refroidie.

la lave noire de la dernière éruption; on voit les volcans plus anciens qui surnagent

Les dernières éruptions datent de moins de 200 ans. Des lichens éparses, des végétaux très rares s'efforcent de survivre. C'est beau! mais c'est pas vert
Le cratère de Caldera Blanca

Cherchez Sibylle



Pour notre 2 eme rando, on fait le camino de los Gracioseros qui part du mirador del Rio. Le site de salutilescanaries est super pour trouver des itinéraires. 
Les falaises sont magnifiques, la plage ressemble à une plage du bout du monde.
Vue d'en haut de la falaise qu'on a descendue et remontée - hop hop la plage ça se gagne aussi; et en face, on voit l'Ile de la Graciosa





seul sur la plage, les pieds dans l'eau

C'est beau quand même

On y est presque seuls.
Pas étonnant, d'abord parce que vu le chemin taillé dans la falaise, tu viens pas là avec ta glacière et puis aussi parce que le vent souffle si fort que peut-être il faut être un peu maso. Des petits murs arrondis construits avec des pierres empilées nous permettent de nous abriter et de ne manger notre salade de riz que raisonnablement agrémenté de grains de sable.

Après ces efforts, on reste à la marina et on en profite pour faire recoudre un nouveau zip sur le lazy bag de GV et faire faire quelques retouches sur notre capote par Tifenn, bretonne, ancienne couturière de chez incidence, navigatrice chevronnée et en plus trop sympa (https://www.bytifenns.com/ si vous cherchez une couturière entre Lanzarote et la guadeloupe ou ailleurs, hésitez pas). Avec son copain JP et leur fiston Loup ça sera notre chouette rencontre de cette île. JP un gros gros surfeur parmi les tout premiers à avoir surfé des snows Brotherwood  (amateurs de fraiche, si vous cherchez des superbes snows uniques et même des lattes http://www.brotherwood.fr/). Sinon, les filles sont jalouuuuses. Leur bateau est trop grand, trop coloré, trop bien. De toute manière c'est toujours vachement mieux chez les autres. C'est le coucou qui a raison!

10 jours passent vite et on se dit qu'on va peut être bouger. Comme une envie de mouillage ...
le problème c'est de savoir où?
Sept îles c'est trop!, où aller, avec quelle météo? Quoi visiter? Quand traverser? Et avec qui? Un frangin Gayot va t il pointer son nez? L'assurance en profite pour nous dire que 3 adultes sinon rien, c'est bien le moment de nous la sortir celle-là!
Après moult tergiversations, une décision ferme et définitive est prise. On part direct pour la Gomera avec un petit stop à Tenerife. 

les belles fesses de coquine; merci Tifenn
Le 14 novembre, nous partons donc à l'heure ultramatinale de 10h30. Demandez à Thom et Sibylle ils vous confirmeront que c'est matinal !
Zut, le loch marche déjà plus, on aurait dû le frotter. On va pas se retaper 24 h à se demander si le pilote va tenir.
On fait donc une pause à la playa Papagayo (si si !!) au sud de Lanzarote pour régler le problème et repartir dans la foulée. L'eau est bleue, la plage belle et de sable fin...oui, bon, ben... Finalement, on va rester un peu plus longtemps. Au bout de quelques jours on fera une grande traversée de 10 miles vers un autre mouillage au nord de Fuerteventura, juste sous l'île de Los Lobos. Pressés les gars...

Coquine et les coquines vu de Papagayo




mardi 28 novembre 2017

Du 17 au 28 octobre 2017 - MADERE - Baie d'Abra et Funchal

BAIE D'ABRA - du 17 au 21 octobre
Mouillage dans la Baie d'Abra par 6 m de fond de sable.


Découverte du nouveau mouillage
L'eau est très claire, environ 23 degrés (donc encore chaude, mais tu restes moins longtemps). Un gros rocher pas très loin à la nage cache dans ses anfractuosités des poissons de toutes tailles et couleurs, des étoiles de mer sombres (en Méditerranée elles étaient orange vif,). On voit aussi des énormes crabes rouges et Thom attrape un gros poulpe qui se croyait bien à l'abri sous notre ancre. La bestiole se rebelle et une fois remontée dans le bateau se débat de toutes ses tentacules. Petits joueurs, on se décourage à la pensée de l'assommer, la découper et la cuisiner. Quand même, en mangeant nos sardines en boite ce soir là....on regrette notre couardise.
Une petite plage de galets donne accès au sentier de randonnée de la pointe Sao Lorenzo. Des dizaines de marcheurs s'y pressent la journée. On y va aussi et ça en vaut la peine. La vue est époustouflante et donne sur la côte nord et sud à la fois. On est à la pointe de l'île. Son origine volcanique est évidente pour certain (suivait mon regard), après les explications du "certain" et un cours sur les volcans on voit clairement les cheminées de lave, les successions des épisodes volcaniques avec les superpositions des couleurs, ocre, rouge.... bref, c'est très beau,  quelques photos pour vous donner des idées :


Côté pile de la baie, faut pas se tromper.
Côté face, mieux (pour le mouillage).





Une balade au dessus de la baie d'Abra, l'isthme est fin et vertical!

On reste 4 nuits dans ce très agréable mouillage, accompagné de 1 ou 2 autres voiliers (que des français).

FUNCHAL - du 21 au 28 octobre 2017
Départ pour le port de Funchal. Ce faisant, on passe devant la piste de l'aéroport construite sur pilotis sur la mer. On comprendra en visitant l'ile les raisons de ce choix : un relief très escarpé et des brouillards très fréquents accrochés aux quelques étendues plates des hauteurs.
En quelques heures de navigation, nous voilà amarrés dans la petite marina de Funchal.
La vieille ville nous charme avec ses rues piétonnes pavées de galets noir et blancs, parfaitement entretenues.

Dans ce quartier de la vieille ville, les habitants ont tout repeint, les portes mais aussi les poubelles, les parcmètres.....



Découverte et peuplée par les portugais au 15 ème siècle, Madère a rapidement connu la prospérité, grâce à son positionnement stratégique sur la route des Amériques et aux conditions climatiques qui lui permettent de cultiver toutes sortes de fruits et légumes, des châtaignes aux bananes en passant par la canne à sucre. Sans oublier le vin de Madère! Tout ça s'est un peu cassé la figure au XIXe siècle. La grande source de revenus de Madère, maintenant c'est le tourisme.
Ce qui nous arrange bien, nos interlocuteurs parlent tous anglais voire français.
La météo nous obligera à rester 1 semaine à Funchal ( nuit à 25€). L'île volcanique offre de toute manière peu de mouillage et aucun capable de nous abriter par ce vent. 
On va donc faire de la randonnée, activité majeure ici.
Dimanche  : École, lecture, balade dans la ville et visite du musée Madeira Story Center où on apprend plein de trucs sur Madère.
Lundi : levada des 25 fontaines. La levada c'est le chemin de randonnée qui longe un des milliers de canaux (également appelé levada) construits pour irriguer le sud de l'île. Balade facile de quelques heures, Décor très vert et humide. Départ de 1000 m, ça caille! 13 degrés, on a pas eu ça depuis longtemps. Les filles décident de terminer la balade sans nous attendre et regagne la voiture au parking sans penser à nous prévenir. Pendant qu'elles gambadent joyeusement, nous on parcourt les chemins en tous sens (parce que bien sûr il y a des croisements partout), on questionne les gens, on s'affole pendant plus d'une heure....thom finit par courir à la voiture où il retrouvera les 2 fugueuses inconscientes du savon qui les attend (surtout Victoire, Sibylle sent la tempête approcher.....). Dommage parce qu'il y'avait une auberge bien sympa à la fin de cette balade avec des gâteaux made with love, decor bois et bambou super chouette.



Mardi : destination pic de Ruivo au départ du Pic d'Aeirro. Les nuages glacés du départ de la balade s'écartent de temps en temps et nous dévoilent des paysages vertigineux. On monte et on descend des marches taillées dans la pierre (y'a pas photo, le portugais est maçon dans l’âme...) et des échelles fixées aux parois abruptes. Le chemin serpente à flanc de montagne et passe dans plusieurs longs tunnels creusés sous la montagne. Décors impressionnants et grandioses. Et froids.
 




Mercredi : repos. On est fatigués, et puis faut un peu faire école, bricoler, nettoyer. 
Jeudi : hop on reloue une voiture. Nico, Elizabeth, Stan et Miriam sont venus passer 1 semaine de vacances ici.. On est super contents de les voir. D'autant plus qu'ils apportent avec eux une liseuse. En effet, au bateau, Sibylle, Victoire et Thomas se disputent constamment celle achetée à Carthagene où ils lisent tous de concert Harry Potter.
On en oublie de prendre beaucoup de photos de cette 3eme balade dénommée levada du chaudron vert prolongée par celle du chaudron infernal. Démoniaques les titres.....
C'est relativement plat mais assez long, très joli.

Vendredi : départ prévu le lendemain pour les Canaries donc avitaillement, lessive, remplissage des réservoirs, etc....sont au programme.
Un grand supermarché est à 10 min à pied, le pain est super bon.
Resto sympa le soir avec nos amis grenoblois entre la marina et la cathédrale.

Notes sur la location de voiture : l'assurance de la CB nous permet de ne pas en reprendre 1, économie non négligeable. Les prix, pour une même agence, varient énormément selon qu'on passe par internet (-cher) ou sur place. Et dans plein d'agences, les prix ne sont pas fixes mais dépendent de l'offre et de la demande (sachant que les paquebots de croisière débarquent régulièrement des centaines de touristes). Ca va de 39 à 77 € une journée ( pour 1 jour seulement, pour 4 jours on a vu une offre à 86€).

Conclusion sur Madère
On y est allé car les conditions météo rendaient impossible  de rejoindre les Canaries directement depuis Gibraltar. Rendons grâce à Eole qui nous a imposé ce détour.
L'île est magnifique (comme nous l'ont répété les autochtones croisés) les paysages variés, le climat agréable.

lundi 27 novembre 2017

Du 13 au 17 octobre 2017 - PORTO SANTO - Achipel de Madère

A 33 miles au nord est de Madère; la petite île de Porto Santo sera notre première halte dans l'océan Atlantique.

Arrivés devant le port, on téléphone au numéro "officiel" qui renvoie à l'administration qui gère les ports de Madère, réponse : faut envoyer un mail on vous répondra quand vous pourrez venir. "Hé ben oui mais on est là, on vient de te le dire", "faut envoyer quand meme un mail". On tente alors la VHF canal 9; on nous répond en français. Bingo! Ou comment l’administration centralisée n'est pas toujours efficace (ce qui ne surprendra personne je pense).
Bon, pas de place avant le lendemain mais possible de mouiller soit sur ancre soit sur bouée dans l'anse protégée du port.
La place de port est à 24 €; la bouée à 6€50 (et le mois à 100 €)
45 min de formalités, mais ça ne sort pas de ce qui se fait ailleurs; faut être patient.
Le port est petit, 4 pontons d'une vingtaine de places pour une trentaine de voiliers et le reste pour des petits bateaux de pêche. Les voiliers sont presque tous des étrangers, français, anglais, allemands, hollandais  polonais. Beaucoup visent Canaries puis Antilles. On apprend que pour venir de Bretagne, en se dépêchant et avec un bon vent, 9 jours suffisent.
Bonne ambiance, facile de lier conversation en français ou anglais, les coups de main pour aider à s'amarrer ou partir sont automatiques.


Les équipages sont soit des couples, soit des solitaires, soit des potes, ça sent pas l'ARC, pas mal de loup solitaire sur leur voilier. On croise un français tout seul sur un first 30 en provenance de Sète, chapeau, il parle pas un mot d'anglais ou d'espagnol, chapeau aussi parce que ça doit pas être tout le temps évident. Un couple de bretons distribuent des mots pour annoncer une vente de crêpes à 18H, ils ont embarqué leur matos de crêpier pour alimenter la caisse de bord.
Nous on devrait demander un salaire d'instit parce que faire l'école, c'est pas une sinécure!!

Encore un hollandais avec un bateau en acier, c'est solide, mais qd Ophelia se pointe faut s'y mettre à plusieurs pour le retenir de défoncer le ponton.
Le coin :
la plage à 1,5 min sans se presser du ponton est super belle, grande, le crabe beau mais  hargneux, le sable marbré noir-beige est fin et doux sous les pieds, on apprendra à Madère qu'il aurait des vertus thérapeutiques (rhumatismes, etc...). L'eau est cristalline,  à 500 m du bord, on voit encore le fond sans problème.
Bonus : moins salée que la Méditerranée.
Le deuxième jour très venté mais surtout avec une forte houle, houle générée par Ophélia (on vous avait dit qu'elle reviendrait) pénétrant dans le port met tout le monde sur le pont et les catways pour limiter le brinquebalage incessant. Toutes les amarres, gardes etc sont au moins doublées, certains voisins ont vu leurs gardes exploser, d’autres doivent partir mouiller sur bouée car ils sont trop gros pour les catways avec une telle houle. Sur la plage, les grands rouleaux font la joie des enfants et des parents. Mal au cou pour les deux parents à force de se prendre des rouleaux sur la tronche, va falloir se mettre au yoga, moins excitant mais mieux pour les cervicales. Conclusions, le sable de Porto Santo a peut-être des vertus thérapeutiques mais ses vagues moins.



Côté avitaillement :
la ville et son supermarché sont à 20 min à pied, accessible le long de la route qui borde la plage.
Toujours pas de boulangerie, le meilleur pain qu'on mange depuis la France c'est le nôtre, toutefois faire ça tous les jours ça prend du temps. Par contre, super facile, on aurait pas cru.
Mais le gros problème; c'est l'acheminement ou comment faire sans voiture.

On y va tous ensemble avec nos sacs au dos mais bon pffff; pas l'idéal. Ce qui aurait été génial, c'est d'avoir assez de place pour embarquer vélo et sacoches comme font certains. On en voit aussi en roller ou skate mais faut maitriser.

Ciao Porto Santo, on va a Madère