Des barques colorées chargées de Capverdiens passent autour de nous vaquant à leurs occupations (beaucoup de barques de pêcheurs). Quelques gros navires (des chalutiers pas en activité, des petits cargos...?) émaillent le paysage.
Ambiance
animée mais pas agressive dans la ville. Beaucoup de Français par
rapport aux autres îles parcourues mais globalement peu de touristes à
part les navigateurs. On se sent au Cap Vert et pas dans une station
touristique. Sensation agréable et dépaysante, d'autant plus qu'on
arrive à se faire comprendre avec un mélange de Français, anglais,
espagnol et langage des signes.
Les
deux premiers jours, Coquine était au mouillage dans la baie devant la
ville. Amarrage sympa et pratique de l'annexe devant un café où le wifi
est inclus avec les conso, on était pas les seuls. Le café est rempli de
navigateurs, surtout Français.
Mais quand même, les allers retours en annexe sont un peu contraignants et on aimerait sortir le soir et rencontrer plus d'équipages, surtout qu'on recroise plusieurs personnes déjà rencontrées à la Gomera.
Mais quand même, les allers retours en annexe sont un peu contraignants et on aimerait sortir le soir et rencontrer plus d'équipages, surtout qu'on recroise plusieurs personnes déjà rencontrées à la Gomera.
On va donc à la marina. 25€ la
nuit, eau payante, douche payante et même pas géniale.Les douches, c'est un point super important dans les Marinas, vu que sur le bateau c'est un luxe utilisé avec parcimonie!
Bon par contre, on peut sortir et effectivement on découvre ou redécouvre plein de gens sympas.
Bon par contre, on peut sortir et effectivement on découvre ou redécouvre plein de gens sympas.
Marc, le frère de Thom et 3eme équipier
nous rejoint le mardi 12 depuis la Guadeloupe après une escale à Paris où il a récupéré notre nouveau vérin et toutes nos
commandes effectuées grâce à Alexandre, l'autre frangin de Thomas.
Top pour la logistique!
On reste encore quelques jours à profiter de la plage, se balader dans la ville sympa, et colorée.
Pas de feu tricolore et très peu de passage piéton. Les voitures pas trop nombreuses cohabitent avec les gens à pied, et ça c'est cool. Continuez à marcher à pied, Capeverdiens!
il y a aussi une plage à 5 min, eau turquoise et beaux rouleaux |
Les
filles ne découvrent que vers les derniers jours découvrent l'alliance
française avec sa bibliothèque remplie de BD et livres pour enfants.
Dommage car elles adorent.
On
achète du poisson tout frais pêché. Aux Canaries on avait trouvé que du
poisson en provenance de nouvelle Zélande ou d'Islande! A 3€ le kg, on
se régale de thon et de mérou (et au désespoir de Victoire qui rêve
toujours d'entrecôte). Les marchands se trouvent place du marché aux
fruits et légumes ou dans le marche aux poissons mais aussi directement
dans la rue. Le plus souvent ce sont des femmes, assises le long des maisons et qui proposent bananes et papayes, tomates,
salades et herbes aromatiques. On les voit passer, portant parfois leur
gros panier sur la tête, impressionnant!
Enfin
de la coriandre et de la menthe. Jusqu'ici on a surtout acheté toujours
la même bouffe uniforme de supermarché. Ici, les fruits et légumes
viennent directement de Santo Antao, l'île d'à côté. Le ferry débarque
tous les jours des camions pickup charges de marchandises.
Cette
île verte et fertile est réputée dans tous les guide et blogs comme la
destination de rando par excellence. Pas de mouillage possible
apparemment. Du coup, comme nombre de nos voisins de ponton, on prend le
ferry de 7 h et 1 h plus tard, on débarque à Porto Novo. De là un
aluguer (voiture particulière à louer) nous attend avec son chauffeur.
On embarque à 9, avec des voisins navigateurs, bretons et Berlinois et on se fait déposer au cratère de la Cova. C'est magnifique et tout Vert, rien à voir avec le paysage sec de Sao Vincente. De là on va descendre 1200 m dans la vallée de Paul en partie sous la pluie.
On s'arrête pour midi dans une auberge aménagée dans une sorte d'ancienne grange. Les plats sont locaux et pas chers, les clients sont tous des occidentaux. On se réchauffe un peu avant de repartir.
Mindelo au lever du soleil |
Sao Vincente depuis le ferry |
On embarque à 9, avec des voisins navigateurs, bretons et Berlinois et on se fait déposer au cratère de la Cova. C'est magnifique et tout Vert, rien à voir avec le paysage sec de Sao Vincente. De là on va descendre 1200 m dans la vallée de Paul en partie sous la pluie.
La Vallée de Paul |
On s'arrête pour midi dans une auberge aménagée dans une sorte d'ancienne grange. Les plats sont locaux et pas chers, les clients sont tous des occidentaux. On se réchauffe un peu avant de repartir.
Le
long du chemin poussent des papayes, bananes, canne à sucre et arbres à
pain. Les villages croisés sont colorés, les gens ont l'air plutôt
tranquilles et sympas. Les écoliers rentrent de l'école à midi.
La sortie des écoles |
Bob Marley et Cesaria Evora sur les façades... |
La journée se termine vite puisqu'il faut reprendre le ferry de 16 h pour retourner à Mindelo.
À la marina on fait quelques apéros avec les équipages français. Toujours sympas d'échanger des infos, expériences et projets.
Et finalement le départ est fixé pour le dimanche 14 décembre.
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