IBIZA
Après 24 h de navigation, nous voilà à Ibiza et de plain-pied dans l'ambiance destination (trop!) prisée en Méditerranée en juillet : yachts, jets-skis, bouée à 30€ et port à 100€.
Pour
le port, personne n'avait l'intention d'y mettre la quille mais le
moteur de Mohican refuse de redémarrer. Du coup, Coquine a l'occasion de
tester le remorquage, une première pour nous. On sort l'aussière de
100m, encore jamais utilisée, nouée en patte d'oie avec 2 autres amarres
et on ramène Serge et Letizia dans la marina de Santa Eulalia.
Les marineros ont un joli short avec polo assorti, coiffure soignée de footballer.Dommage qu'ils aient oublié d'être serviables et compétents.....malgré 5 coup s de fil pour leur demander d'être prêts ("pas de souci, on vous attend"), l'arrivée est houleuse. Et en plus ils prennent 50€ pour tirer le bateau sur 50 m jusqu'à la place de ponton, pourtant chèrement payée... Coquine se débine pour s'en aller mouiller à 200 m devant la plage. On viendra rendre visite à Mohican en annexe et paddle. Le paddle est interdit mais comme les gentils marineros s'égosillent en espagnol (bah oui ils bossent avec des touristes mais ne vont pas se fouler à parler autre chose que leur langue natale, et qui c'est qui critique les Français??!!), on passe en leur faisant des signes de la main. Hein, quoi, kestudis ?
Les marineros ont un joli short avec polo assorti, coiffure soignée de footballer.Dommage qu'ils aient oublié d'être serviables et compétents.....malgré 5 coup s de fil pour leur demander d'être prêts ("pas de souci, on vous attend"), l'arrivée est houleuse. Et en plus ils prennent 50€ pour tirer le bateau sur 50 m jusqu'à la place de ponton, pourtant chèrement payée... Coquine se débine pour s'en aller mouiller à 200 m devant la plage. On viendra rendre visite à Mohican en annexe et paddle. Le paddle est interdit mais comme les gentils marineros s'égosillent en espagnol (bah oui ils bossent avec des touristes mais ne vont pas se fouler à parler autre chose que leur langue natale, et qui c'est qui critique les Français??!!), on passe en leur faisant des signes de la main. Hein, quoi, kestudis ?
Le
moteur remis en état de marche, on fuit au mouillage dans la cala Lleo
toute proche et très jolie. Mouillage un peu rouleur et fond de rochers
mais joli coin.
MAJORQUE
Le 7 juillet, après une journée sympa dans un mouillage tout proche, la cala de Lleo, on effectue les 60 miles environ qui nous séparent de Majorque.
On a pas dégonflé le paddle, il est accroche à l'avant |
Sibylle amène de quoi participer à l'apéro, pris sur Mohican, comme tous les repas. C'est ça d'avoir le plus gros bateau ! |
Mouillage
dans la grande baie de Santa Ponsa. Paysage de grands immeubles
abritant des milliers de touristes venus rougir sur les plages bondées,
pas très sexy mais au mouillage et malgré tous les bateaux, on est au
calme. Il y a de la place pour tout le monde, l'eau est claire et pas de
jets-skis et autres hors-bord à la noix. Des amis de Serge et Letizia
sont déjà là et on passe une très bonne soirée.
Avec
les filles, on file à Palma visiter la cathédrale, la vieille ville et
le palais des rois.

C'est magnifique malgré la chaleur (pffff, en tout cas pour Béné ...) et les touristes un peu trop nombreux.
Le palais et la cathédrale |
Dans la cathédrale |
C'est magnifique malgré la chaleur (pffff, en tout cas pour Béné ...) et les touristes un peu trop nombreux.
Mohican
et leurs amis partent ensuite explorer, doucement, la côte sud de
Majorque tandis que nous, on va au Nord, en prévision de notre retour.
A plus papi et mamie |
Mouillage magnifique dans la cala Ses Ortigues, mouillage de beau temps peu couru car absolument pas protégé dès qu'il y a du vent.
et du vent y'en a pas |
Du coup, on est seul pour la nuit et jusqu'au lendemain midi.
Le
temps est caniculaire, l'eau turquoise presque trop chaude, les rochers
près du bord abritent des multitudes de poissons et crabes
multicolores.
Une
petite frayeur le soir car on voit au loin de très gros orages, les
prévisions météo indiquent effectivement une impressionnante masse
d'orages entre les Baléares et Barcelone. Ils ne se rapprochent pas,
heureusement. Nous, on se dit qu'on n'aimerait pas être en mer
là-dessous....
Le
lendemain on file à Puerto de Soller. La très grande baie abrite
beaucoup de bateaux mais on se trouve une place sympa pas loin de la
plage. Le paysage est très beau et préservé et la petite ville est sympa
bien que vivant exclusivement de tourisme. On va se baigner
régulièrement, rarement eu aussi chaud.
La baie de Puerto de Soller |
Du
coup, hors de question de faire de la randonnée mais en mi-saison,
c'est le coin idéal, beaucoup de balades partent d'ici, les montagnes
sont très belles et donnent envie de les parcourir, par de températures
moins étouffantes. On a tenté une sortie un aprèm mais on est partis
trop tôt (17h quand même) et on a fini sur une terrasse à l'ombre à
manger des glaces.
Le
soir, on regarde des bouts de demi-finales. Pour la victoire de la
France, les cornes de brume nous confirment que les bateaux
bleu-Blanc-rouge sont nombreux au mouillage. Le but britannique nous
apprend que les anglais eux sont plutôt en terrasse. À la victoire de la
Croatie, on comprend que les ressortissants de ce beau pays sont moins
représentés par ici mais quand même, il y a des heureux (ou alors c'est
des gens fâchés du brexit et contents de la défaite anglaise).
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