lundi 30 avril 2018

Du 11 au 18 avril 2018 - Les saintes - Guadeloupe

On ne reste que 2 jours à Saint-Pierre. Le calendrier nous rappelle qu'il ne nous reste que quelques semaines avant le départ des Antilles.
On préfère éviter de naviguer de nuit près des côtes pour repérer bouées de pêcheurs et bouts de bois flottant. On fera donc une pause en Dominique, dans la baie de Portmouth. On mouille dans au sud de la baie par 6 m de fond, absolument tout seul. Un boyboat vient nous proposer, en français, une balade à l'Indian River. Proposition déclinée car on ne souhaite pas changer nos plans. Ça nous fait un peu mal au cœur, il est gentil et il a l'air super fatigué. On sait que l'île à beaucoup souffert de l'ouragan Maria et que les touristes sont plus rares de ce fait. 

Le drapeau de la Dominique

L'arrivée sur l'Ile
On repart néanmoins le lendemain pour arriver aux Saintes vers midi. 
Les Saintes, Grande Terre, vues d'en Haut

Les bouées sont toutes pris au Pain de sucre, on s'arrête donc à l'île Cabri. Les filles iront jouer à la plage pendant des heures, thom plonge à la recherche de langoustes.
C'est pas juste, comme dit Victoire, c'est que les moches qui sont pas habités par les bébêtes....
Le lendemain, on va prendre une bouée devant le Bourg de Grande Terre. Les Saintes sont composés de 2 îles principales : Grande Terre et Basse-Terre. On a besoin de se ravitailler en eau, de faire une lessive et on va également récupérer Dario et Victor, nos deux neveux de 8 et 5 ans.
Le mouillage devant Grand bourg
Ils vont rester 5 jours avec nous. C'est la fête au bateau, les filles sont ravies de voir leurs cousins et eux ont l'air également heureux, en plus ils loupent l'école. Nous on fera quand même la classe aux filles environ 2 heures par jour. 
On  va visiter le musée du Fort Napoléon, collections hétéroclites mais intéressantes. Description de la bataille navale des Saintes, 36 navires anglais contre 30 Français, pas de la gnognote. Animaux sous-marins impressionnants, rappel du passé esclavagiste de la Guadeloupe, y a de tout.
Le Fort Napoléon
Le lendemain, balade au Morne Chameau qui culmine à 300 m, quand même. Ok pas très haut mais par cette chaleur, c'est pas très facile.  Ca vaut le coup, la vue est très belle. 

Le petit Victor nous suit courageusement. Pour la descente, Béné le portera un peu. Les autres enfants sont jaloux. "Mais regarde, il est bien réveillé, sur qu'il est pas fatigué, il fait semblant, grrr...."
 
On atterrit à la plage au vent du Pain de sucre, bien moins bondée que la plage sous le vent, pour un pique-nique avec Yann et Émilie, ainsi que l'équipage de Zanzibar.
Yann est une connaissance du Cap-Vert, quant à Laurent et Berengere et leurs 2 enfants, on a sympathisé sur le ponton des annexes du Bourg des Saintes.
Une bonne nuit de sommeil et c'est reparti
On rentre à 20 h, Victor s'endort dans son assiette de spaghetti. Les autres, adultes compris, ne valent guère mieux.
 
Le lendemain, c'est baignade autour du bateau, dessins, et apéro le soir sur un grand Cata dont les occupants sont des amis de Zanzibar. Comme nous, Zanzibar et Fabien et Agnès, du cata, sont partis pour 1 an ou  quelques mois de plus et tout le monde rentre cet été.
On profite de ces 4 jours pour se faire fabriquer des cagnards par le voilier du coin. Il est très sympa et connaît tout des Saintes. Il nous apprend que les pêcheurs locaux ont attrapé un requin bleu, 100 kg pas très gros, pas plus tard qu'hier et qu'il est déjà arrivé qu'un requin baleine vienne visiter l'anse de Grande Terre. Rien de très nouveau pour nous, on le sait qu'il y a des requins dans le coin. On préfère ne pas les rencontrer par contre, du coup on évite de se baigner la nuit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire