lundi 30 avril 2018

Du 04 au 11 avril 2018 - Anse d'Arlet et Saint Pierre en Martinique

Après la marina, nous resterons seulement 1 nuit à l'anse Caritan. On avait d'abord prévu de se promener sur la plage des Salines qu'on dit être une des plus belle les de
 La Martinique .
Mais les nombreux bruits faisant état de vols d'annexe dans cette zone nous en ont dissuadés. En effet, nous n'avons pas d'antivol. Jusqu'ici tout s'est bien passé mais là il paraît que c'est l'endroit où même attachées les annexes disparaissent et surtout à cette période. 
De plus, Thomas en se baignant le matin a vu un requin pas riquiqui. Après vérification sur le net, le squale ressemblaient fortement à un jeune requin tigre. 
Du coup, on s'est quand même rebaignés mais en évitant les heures à risques, soit les débuts et fins de journées. De toute façon, l'eau n'est pas très claire et il ne nous reste que 3 semaines aux Antilles.

On repart donc après une nuit pour la Grande Anse d'Arlet où nous avons passé 10 jours en février. On retrouve notre place ou presque, les tortues vertes, l'eau claire.
Les voiliers échoués sur la plage ont été enlevés. En plongeant, on en trouve un coupé en deux à 8-9 m de profondeur, monocoque en acier, bien rouillé, là depuis quelques années?
Petite nouveauté pas sympa : des méduses, toutes petites et pas très méchantes mais bon pas très agréable. Des amis nous avaient dit qu'il y en avait, elles semblent être arrivées en même temps que les sargasses, des algues brunes qui envahissent les Antilles de plus en plus fréquemment. Les sargasses sont repartis mais les méduses sont là.
Victoire va récupérer un ami sur le voilier d'à côté, copain de jeu assuré pour les 2 jours que nous passons ici.
On traverse ensuite la baie de Fort-de-France, génois sorti par 25 noeuds de vent bien établi. On arrive donc rapidement à Saint-Pierre. Les filles vont directement saluer Matteo, rencontré en février. Il nous quittera très peu pendant notre séjour de nuits. 
Il est disponible puisque son passage au collège n'aura duré qu'une semaine, l'ambiance scolaire lui faisant apparemment "péter un câble". Il va donc se lancer dans l'aventure du CNED. Ça sera pas forcément facile de se concentrer, le voilier où il habite avec son père est tout petit et sans confort. On est d'autant plus admiratif de ce gamin, plein de vie, d'énergie, intelligent. On va tous se balader dans la petite ville. En chemin, on croise Chloé, une petite martiniquaise, amie de Matteo. Très fière de son île, elle nous accompagne découvrir les arbres fruitiers qui sont le but avoué de notre excursion. Et on va en trouver.. goyaves, papayes, mangues, cocos, fruits de l'arbre à pain, caramboles et même racines de gingembre! Un habitant, apparemment mécontent de nous voir dans les arbres nous prie, poliment mais fermement de partir. Bon, le terrain n'a pas l'air privé mais on s'exécute. On est quand même ravis de notre récolte. Acheter des caramboles au marché ou les les manger en direct de leur arbres c'est pas pareil. Le plus frustrant, c'est ces manguiers énormes et omniprésents, chargés de mangues à qui il ne manque qu'une dizaines de jours avant d'être mûres.
Accompagnés de Matheo, nous allons visiter la rhumerie Depaz, à 20 min de marche du bateau. La visite est gratuite, 5€ sont demandés pour celle du château, ancienne habitation des propriétaires.  Le domaine est moins grandiose mais aussi moins prétentieux que la rhumerie Clément, et la vue depuis le château est magnifique : l'avant donne sur la mer et l'arrière sur la Montagne Pelée. Les gamins jouent à Tarzan dans un arbre à caoutchouc. Une chouette balade.



Les 3 enfants sir l'annexe, les filles rament

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