Après
la marina, nous resterons seulement 1 nuit à l'anse Caritan. On avait
d'abord prévu de se promener sur la plage des Salines qu'on dit être une
des plus belle les de
La Martinique .
Mais
les nombreux bruits faisant état de vols d'annexe dans cette zone nous
en ont dissuadés. En effet, nous n'avons pas d'antivol. Jusqu'ici tout
s'est bien passé mais là il paraît que c'est l'endroit où même attachées
les annexes disparaissent et surtout à cette période.
De
plus, Thomas en se baignant le matin a vu un requin pas riquiqui. Après
vérification sur le net, le squale ressemblaient fortement à un jeune
requin tigre.
Du
coup, on s'est quand même rebaignés mais en évitant les heures à
risques, soit les débuts et fins de journées. De toute façon, l'eau
n'est pas très claire et il ne nous reste que 3 semaines aux Antilles.
On
repart donc après une nuit pour la Grande Anse d'Arlet où nous avons
passé 10 jours en février. On retrouve notre place ou presque, les
tortues vertes, l'eau claire.
Les
voiliers échoués sur la plage ont été enlevés. En plongeant, on en
trouve un coupé en deux à 8-9 m de profondeur, monocoque en acier, bien
rouillé, là depuis quelques années?
Petite
nouveauté pas sympa : des méduses, toutes petites et pas très méchantes
mais bon pas très agréable. Des amis nous avaient dit qu'il y en avait,
elles semblent être arrivées en même temps que les sargasses, des
algues brunes qui envahissent les Antilles de plus en plus fréquemment.
Les sargasses sont repartis mais les méduses sont là.
Victoire va récupérer un ami sur le voilier d'à côté, copain de jeu assuré pour les 2 jours que nous passons ici.
On
traverse ensuite la baie de Fort-de-France, génois sorti par 25 noeuds
de vent bien établi. On arrive donc rapidement à Saint-Pierre. Les
filles vont directement saluer Matteo, rencontré en février. Il nous
quittera très peu pendant notre séjour de nuits.
Il
est disponible puisque son passage au collège n'aura duré qu'une
semaine, l'ambiance scolaire lui faisant apparemment "péter un câble". Il
va donc se lancer dans l'aventure du CNED. Ça sera pas forcément facile
de se concentrer, le voilier où il habite avec son père est tout petit
et sans confort. On est d'autant plus admiratif de ce gamin, plein de
vie, d'énergie, intelligent. On va tous se balader dans la petite ville.
En chemin, on croise Chloé, une petite martiniquaise, amie de Matteo.
Très fière de son île, elle nous accompagne découvrir les arbres
fruitiers qui sont le but avoué de notre excursion. Et on va en
trouver.. goyaves, papayes, mangues, cocos, fruits de l'arbre à pain,
caramboles et même racines de gingembre! Un habitant, apparemment
mécontent de nous voir dans les arbres nous prie, poliment mais
fermement de partir. Bon, le terrain n'a pas l'air privé mais on
s'exécute. On est quand même ravis de notre récolte. Acheter des
caramboles au marché ou les les manger en direct de leur arbres c'est
pas pareil. Le plus frustrant, c'est ces manguiers énormes et
omniprésents, chargés de mangues à qui il ne manque qu'une dizaines de
jours avant d'être mûres.
Accompagnés
de Matheo, nous allons visiter la rhumerie Depaz, à 20 min de marche du
bateau. La visite est gratuite, 5€ sont demandés pour celle du château,
ancienne habitation des propriétaires. Le
domaine est moins grandiose mais aussi moins prétentieux que la
rhumerie Clément, et la vue depuis le château est magnifique : l'avant
donne sur la mer et l'arrière sur la Montagne Pelée. Les gamins jouent à
Tarzan dans un arbre à caoutchouc. Une chouette balade.
Les 3 enfants sir l'annexe, les filles rament |
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