mardi 27 février 2018

Du 15 au 23 février 2018 - Sainte-Lucie

Départ pour sainte Lucie à 11h30. 
On a rempli le jerrican une dernière fois, jeté les poubelles et acheté qques bricoles a l'épicerie. Béné a marché 30 min jusqu'au bourg voisin pour faire la clearance de sortie, Thom a préparé la trinquette, les filles ont rangé le bateau et se sont baignées une dernière fois dans l'eau transparente. Leu jeu de ces derniers jours consiste à jeter un bocal à la mer  (3-4 m de profondeur) et d'aller le repêcher avec les mains ou les pieds.
On quitte donc ce beau mouillage avec un peu de regret et on est tout de suite dans le bain.
18 noeuds, allure bon plein / travers, ça penche. Le vent monte à 25 à un moment à cause de l'effet venturi, il passe entre 2 montagnes, on se le prend de plein fouet.
Les filles nous aident à hisser la trinquette. Pas besoin de GV, on avance à plus de 5 nds. 

Nappe de sargasses

on hisse le pavillon jaune

À 5 miles de Ste-Lucie, la mer change brusquement de couleur. Après verif sur la carte, c'est pas un courant mais une remontée des fonds. On passe de 700 à 60 m. La mer vient buter sur ce plateau. On se prend des claques géantes, bomm! Le bateau tremble et on se prend des litres d'eau salée. On ferme la descente et c'est l'occasion de constater que l'étanchéité de certains panneaux laissent à désirer. Les filles épongent, rien de bien grave mais faudra arranger ça.

Du 15 au 19 février - Rodney Bay

La baie de Rodney


Mouillage au nord de la baie

On arrive direct sur Pigeon Island. Le paysage est magnifique, la mer d'un beau vert amande. On mouille à Rodney Bay. La baie est immense, on jette l'ancre au nord au milieu de quelques bateaux. Des jet-skis qui passent en trombe nous rappelle que les beaufs sévissent partout dans le monde...
 
Cette fois-ci on a bien pensé à désactiver les données cellulaires de nos téléphones portables, indispensable quand on sort de l'Union européenne. Sinon un coup d'œil jeté à un SMS et hop 50€ dans la poche de SFR.
Le lendemain, on nage jusqu'à la jolie plage en face et on va faire la petite balade jusqu'au fort et ruines perchées en haut de l'ilet. On nous apprend que l'entrée de ce parc national est de 8 dollars US. L'île aux pigeons porte bien son nom. Payer une somme pareille pour une balade de 15 min..On passe entre les mailles du filet mais on se fera jeter lors d'une deuxième tentative. 
la vue est belle....
....depuis la-haut



Le lendemain, on s'arrête pour la nuit à la marina, détenue par une chaîne américaine, de Rodney Bay pour faire les formalités (130 dollars EC, soit 40€), reprendre de l'eau et faire les courses dans un supermarché situé à 10 min à pied.
Thom se fait emmener par un gars de l'autre côté de l'île pour une session de kite, une touriste japonaise en rando à cheval au bord de la plage se prend son aile dans la figure. Pas de dégâts....la japonaise ne râle pas mais prend une photo. Une japonaise quoi..
Sibylle plonge dans la piscine de la marina, dans la partie peu profonde. C'est malin, ça. Nous voilà partis pour quelques jours de stress. Finalement, ça s'arrangera avec des massages et du repos mais elle nous a inquiétée.

On s'attarde pas et on repart, direction Marigot Bay. Mouillage enchanteur très réputé.

Du 19 au 20 février - Marigot Bay
chez les riches

Le cadre est beau en effet mais gâché par les trop nombreux bateaux, resto et hôtels de luxe. Les boatboys nous ennuient aussi, trop collants. De plus,  à part prendre un verre en regardant les yachts de luxe, on ne voit pas trop quoi faire ici.
carrément l'hélico sur le pont..pratique
Le lendemain, on part donc tôt et rapidement, trop vite sans doute car on en oublie de faire attention aux hauts fonds du milieu de la baie et paf!! On cogne le bateau. Malin ça, et devant plein de témoins.. bon plus de honte que de mal, le bateau est indemne. Que l'on ne nous y reprenne plus!
Sibylle a l'heure antillaise


Du 20 au 23 février - Soufrière 
On arrive à Soufrière, mouillage dans la baie de Malgretoute sur une bouée, obligatoire car réserve nationale, de toute manière avec 30 m de fond, c'est mieux. Le cadre est grandiose, on est juste sous le petit Piton, les fonds sont très beaux.
la baie de Soufrière et les pitons








On fait une petite balade sur les hauteurs. Comme souvent, on nage jusqu'au rivage avec nos affaires dans un sac étanche et on se change sur la plage. On arrive donc sans le sou aux sources d'eau chaudes à 10 min de là. La dame se laisse convaincre par notre demande et nous laisse passer. Chouette trempette dans 2 vasques sous une belle cascade et au milieu de la forêt. Un type qui nous a vu passer nous attend sur le chemin pour nous vendre de l'argile blanche, puis une coco. On dit non, pas de sous. Il veut nous accompagner à la plage. Heu, il à sa machette à la main, pour la coco bien sûr mais quand même, on préfère pas. Pas rassurant et pis c'est vraiment énervant. On a l'impression d'être un distributeur ambulant avec nos têtes de touristes occidentaux.
Ce sentiment se renforce le lendemain quand on va en annexe à la ville de Soufriere. L'endroit est très joli, rues colorées mais on se fait interpeller sans arrêt. On pense naïvement que les gens veulent discuter, ils veulent nous vendre un truc....marre.
Dommage car bien sûr, certains sont sympas pour de vrai.

En tout cas, on l'avait lu et c'est vrai.Toutes les visites et  randonnées, simple balades aux cascades ou sources de l'île sont payantes. Les bouées sont payantes aussi et plus chères que prévues. Les Rangers qui récupèrent les sous ne nous donnent pas de reçu mais une bière fraîche. Pour nous consoler de nous faire arnaquer ?.....

On fait les formalités de départ à la soufrière et on laisse donc Sainte-Lucie sans trop de regrets.

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