L'île fait partie d'une réserve naturelle et est réputée être un un bel endroit.
On arrive l'après-midi et on plonge direct pour profiter du soleil.
On
voit un poulpe, une seiche et une murène. L'eau est un peu froide et
thom a mis sa combinaison ce qui lui permet de rester plus longtemps.
On
en a acheté une pour Victoire mais trop grande (faute à Bene, je savais
pas que ça devait être super serré pour être efficace...). Ça n'aurait
pt être pas été superflu d'en prendre une autre. Il y a des Décathlons
aux Canaries, absolument identiques aux nôtres, vendeurs habillés
pareils, et toujours super pratique. On en profite pour refaire le plein
de sac de couchage, pantalon de yoga, short...
Après une nuit, on est pas trop fâché de partir cependant car le bateau a roulé toute la nuit....
Départ
donc pour Tenerife, le but étant d'aller aux îles de la Gomera et de la
Palma à l'ouest de l'archipel. La traversée fait 130 miles, la météo
prévoit un vent d'environ 12 nds au portant. Parfait quoi !
Bon parfait dans les prévisions. La réalité est un peu différente.
D'abord
le vent vient complètement de l'arrière. On tangonne le génois mais pas
assez de vent au début, on enlève le tangon, on finit par le remettre.
Gilet et ligne de vie, bonnet...parés pour la nuit qui tombe trop tôt |
Le vent monte, on envoie le Spi. Parfait pendant 2 h, pas de mer, un vent à 15-16 nds. On file à la vitesse de l'éclair, plus de 7 nds.
Et puis fin du paradis
Le
vent monte encore, on enlève le génois et on hésite à prendre un ris
dans la GV. Au final on choisit de l'affaler pour la nuit. En la
descendant, un des bouts du lazy bag se défait. On la serre dans une
pieuvre (Sandow à tentacules) et ça va bien mais du coup, on ne pourra
plus la remettre avant d'avoir remédié au problème. Une houle surgit
d'on ne sait pas où et brinquebale Coquine en tout sens. Ça dure toute
la nuit, impossible de dormir aussi bien dans le cockpit que dans le
carré, enfin pas pour les filles, hein, ça ne leur pose aucune difficulté à elles.
Nous le matin, on est crevé.
On a quand même relativement bien avancé et on arrive à Santa Cruz de Tenerife le matin vers 10h.
On a quand même relativement bien avancé et on arrive à Santa Cruz de Tenerife le matin vers 10h.
La
ville est grande, la marina aussi. On croise plusieurs Français
bateau-stoppeurs à la recherche d'un bateau pour aller aux Antilles. On
en avait déjà vu à Arrecife.
Sibylle ressort son skate.
On
s'aperçoit que Tenerife est magnifique à l'intérieur et une destination
de choix pour la randonnée. On avait pas prévu d'y rester mais
finalement on loue une voiture en passant par un courtier sur le net.
Prix imbattable, il faut aller la récupérer à l'aéroport. Hop Bénédicte
prend le bus, super pratique. Sauf que le courtier n'a pas envoyé de
mail de confirmation. Une heure et demie plus tard, elle retourne au
bateau déconfite.
Louer
direct ici c'est plutôt cher, la marina est pas donnée (25€), la ville
nous séduit pas, grande, plein de magasins. Et puis, on stresse un peu
car on arrive pas à se décider. Va-t-on partir des Canaries ou du cap
vert? L'assurance nous annonce que si pas 3 équipiers, elle nous assure
pas et même pas pour la RC qui elle est obligatoire. Un huissier de
Orange se met de la partie. On passe des heures sur les ordis à étudier
la météo, chercher des itinéraires de randos, trouver des infos sur nos
éventuelles futures destinations. Bref le karma est pas bon.
Tenerife
est sans doute une très belle île et Thom se pâme à l'idée de grimper
les 3700 m du Mont Teide, mais décision est prise de partir.
On va quand même s'arrêter dans un mouillage de la Bahia Abona que le guide Imray décrit comme bien protégé et très joli.
Décidément Tenerife nous porte pas chance.
Le mouillage se révèle rouleur à tel point qu'il faut tout coincer pendant la nuit. On en aurait presque le mal de mer.
Le lendemain à 9h nous disons adieu à l'île pour de bon en lançant un regard de regret aux sommets de Tenerife.
En
route pour la Gomera, distante de 30 miles. La journée est belle, le
vent pas très fort. Après une nav bien peinard, on arrive à San
Sebastián de la Gomera a 18h.
Manœuvre
de port un peu délicate, les marineros essayant tout d'abord de nous
coincer, c'est le mot, entre un catway et un bateau suédois.
Ça
rentre mais faudrait pas qu'il y ait du vent pis le monsieur suédois ne
voit pas d'un bon œil que nous ayons enlevé ses gros pare battages afin
de se glisser à côté de lui, je vous dit pas l'œil de Thom avec le
catway qui frotte sur la coque.
On repart un peu plus loin se garer à côté d'un Français très sympa. La place est plus large. Tout va bien.
La
petite marina est nichée au pied d'une grosse falaise ocre et rouge au
sommet de laquelle poussent des palmiers, cactus et autres plantes à
fleurs ou pas. La ville est petite et accueillante. Beaucoup de rues
piétonnes, une plage jolie, un parc de jeux super pour les filles. De
joie (pis de fatigue), on s'offre le luxe d'une pizzeria. Bon tout n'est
pas parfait en ce bas monde et pas les restaurants.
La
Gomera possède un réseau de bus très pratique qui dessert notamment des
départs de randonnées. Du coup, plutôt que de louer une voiture, on
utilise la linea 1 pour aller nous balade dans le parc du Garajonay.
La
première balade, le temps est nuageux parfois pluvieux mais la vue est
quand même très belle, les sentiers agréables.
Il y a beaucoup de panneaux indicateurs et l'office de tourisme nous a fourni une carte des randonnées plutôt détaillée. Ça nous permettra de faire d'autres belles balades toujours dans ce parc mais cette fois-ci sous un grand soleil ce qui fait grimper la température. Heureusement on passe dans des sous-bois bienvenus. Les paysages sont très variés sur cette toute petite île. On passe en qques km d'un paysage aride à un canyon verdoyant à des sommets arrondis recouverts de lauriers traversés tantôt par d'énormes pitons rocheux, c'est petit mais ça pète !
Bon pour le pique nique, la pluie c'est moyen... |
Il y a beaucoup de panneaux indicateurs et l'office de tourisme nous a fourni une carte des randonnées plutôt détaillée. Ça nous permettra de faire d'autres belles balades toujours dans ce parc mais cette fois-ci sous un grand soleil ce qui fait grimper la température. Heureusement on passe dans des sous-bois bienvenus. Les paysages sont très variés sur cette toute petite île. On passe en qques km d'un paysage aride à un canyon verdoyant à des sommets arrondis recouverts de lauriers traversés tantôt par d'énormes pitons rocheux, c'est petit mais ça pète !
Les prochains jours sont plus ensoleillés. Du coup, on profite de la petite plage à côté de la marina. L'eau est super claire, le sable est noir. Ça fait du bien de nager!
Les filles profitent du parc de jeux, vide pendant la journée et remplis de gamins et leurs parents le soir. Une vraie volière !
Elles
se font des copines l'avant-dernier jour et Bene discute avec leur
mamie en espagnol. Bon on ne peut pas dire que la conversation soit
fluide, les mains sont beaucoup utilisées mais quand même, c'est cool
(et même dingue,stupéfiant!). D'habitude, les gens répondent illico en
anglais à nos Buenas Dias, du genre, tiens, vlà un touriste qui a appris
à dire bonjour. Très vexant alors que Béné étudie régulièrement dans
son bouquin Assimil (une fois toutes les 3 semaines, c'est régulier
non?)
On
achète du gofio , spécialité des Canaries, de la farine (de mais ou blé
ou autre) faite avec des grains déjà toastés. Et là, c'est un grand
jour pour Victoire, on découvre la crème de gofio de maïs à la vanille.
On chauffe du lait dans une casserole, on balance du sucre et du gofio ,
et vanille, et on mélange 5 min. En résulte une sorte de flan pâtissier
au goût prononcé de farine qui fait se pâmer notre Victoire. On aurait
dû lui en acheter pour Noël.
Autre
point positif de notre séjour, on a définitivement fixé un plan pour la
suite de notre parcours. La météo et l'anticyclone des Acores, bien
décidé à faire du tourisme en Islande, nous décident à partir au Cap
Vert. Marc le frère de Thom nous y rejoindra le 12. On partira pour les
Antilles le plus rapidement possible ensuite.
La lessive avant le départ |
Chanson de la Pêche à la ligne
Hourra on a pêché notre premier poisson
Pas de chance c'est un tétrodon
On dirait qu'il a mangé un ballon
Sa chair c'est du poison
Quelle histoire bidon!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonne année, que je voulais dire ! ;-)
SupprimerSeb