samedi 23 juin 2018

Juin 2018 - Iles de Faial, Sao Jorge et Terceira - Acores

FAIAL
Au bout de 4 jours, on part pour Faial d'où Nico doit prendre son avion.
Brrr....on se caille par ici
Cette fois-ci, le port est bien bondé. Horta est le port d'escale obligatoire pour les voiliers effectuant une transat Amérique - Europe.
Le port avec le volcan de Pico en toile de fond
On se met à couple d'un beau et grand bateau à pavillon britannique. L'équipage est composé de professionnels, skipper (propriétaire?) anglais et équipiers portugais, super sympas en tout cas. On fait bien attention d'enlever les chaussures avant de fouler le pont teck bien ciré. Les chromes sont étincelants, on pas choisi le plus moche.


Celui-là aussi sera notre voisin de ponton, on en a jamais eu un pareil.
Il y a des dessins partout peints par les milliers d'équipages passes par là. On se conforme à la tradition.
Les bureaux sont à 1 m de notre emplacement et regroupent marina,douane, police. Tous les gens qui y travaillent parlent un français qui va de correct à impeccable et sont super efficaces et serviables. L'employé de la marina décroche son téléphone pour nous réserver une place dans notre prochain port. Il nous explique au passage qu'avoir 2 enfants est un argument de poids pour avoir une place en haute saison.
Seul bémol, les douches c'est 2€. On va découvrir que c'est partout pareil aux Acores. A Florès c'était gratuit mais l'eau était froide.....

Comme d'hab, une belle ville
On fait à Horta notre meilleur restaurant des Acores, et aussi une de nos plus belles balades.
Le monsieur moustachu et sympathique de l'OT nous indique comment nous rendre en bus à l'ouest de l'île. Une très belle rando nous emmène par des paysages variés jusqu'au centre d'interprétation des volcans, construit sur le site de l'éruption de 1957-58 qui a  ravagé cette partie de l'île.
Du coup, c'est gris, poussiéreux et quand on balance un caillou, pourtant léger c'est de la pierre ponce, ça résonne. On se croirait dans un décor en carton pâte.

La partie de l'ile touchée par l'éruption

Au premier plan, la balade à travers les anciens cratères endormis et recouverts de végétation; au loin, le paysage lunaire et stérile du volcan Capelhinos

Le musée est sympa et instructif. Il y a un film en 3D à la fin, avec les lunettes adaptées. Les filles tendent les mains pour voir si on peut toucher. La magie du ciné...

L'ancien phare qui n'est plus utilisé depuis 1958 et sous lequel se trouve le musée
Un taxi ramène toute notre troupe, car le bus fait des allers mais pas de retours.
Le lendemain, on pense à faire une autre balade indiquée par l'OT. Mais les courbatures et la flemme nous retiennent au bateau. On va plutôt flâner, dépenser des sous en shopping (t-shirt à 8€ pour thom et robe à 48 pour moi mais plus jolie) et faire nos adieux à Nico qui s'en retourne chez lui par les airs.

SAO JORGE
Le dimanche, on file sur l'île de Sao Jorge à la marina de Velas. Au niveau de la taille, elle  se situe entre celles de Florès et Faial.
Arrivée sur Sao Jorge
Comme à Florès, les pontons sont entourés de falaises où nichent des puffins cendrés.
À quoi ça ressemble, on sait pas mais le bruit qu'ils font, tout le monde sur le bateau peut maintenant le reconnaître. Difficile à décrire, un mélange entre le cri de la grenouille, du goéland et des gargouilles de cathédrales, mieux vaut aller sur le net où d'autres personnes tout aussi impressionnées que nous ont posté des films :
A noter aussi que les puffins aiment la tartiflette. On a laissé tremper un plat une nuit, le matin, dans un rayon de 1 m, les oiseaux avaient refait la deco.
Oui, parce que au pays du fromage, des patates et du 17 degrés de moyenne pour le moi de mai, on a délaissé le tipunch pour le pinard et les potées ou gratin dauphinois. Les Acores, on trouve ça toujours aussi beau d'île en île mais faut reconnaître que quelques degrés en plus, ça ferait pas de mal.

La place de l'église


Les jardins municipaux

Balade au départ de la marina

Au passage, découverte d'un parcours sportif flambant neuf, financé par la Communauté Européenne, comme le nouveau, et beau, bâtiment des douches de la marina

A Sao Jorge, on fera deux jolies balades dont une au départ de la marina, on achète du thon frais pêché à 7€ le kg, on retrouve Boris, vu à Florès, sur son romanet, on rince tous nos habits de quarts mais aussi plein de fringues qu'on met pas souvent. Le sel et l'humidité ont imprégné une grande partie du bateau. La plus belle et la plus chaude des journées sera consacré à cette grande lessive.





Ah si, on profite de la chaleur (ça arrive mais pas très souvent) pour nous baigner dans une piscine naturelle. Il y en a plein dans toutes les iles. Faute de plages, les côtes étant rocheuses, des zones de baignade ont été aménagés avec échelle et rampes d'accès. C'est joli mais l'eau est à 20 degrés. Pour le coup, on y repense fort aux Caraïbes, à l'eau claire, transparente et chaude! Bon les vaches sont très belles ici, c’est quand même important.....



TERCEIRA
La dernière île des Acores que nous visiterons et pas la moins belle.
On voulait y aller pour la capitale historique de l'archipel, Angra do Heroismo et pour les grottes et tubes de lave. Objectifs remplis et satisfaisants en tous points.
La ville de 30 000 habitants (à comparer avec les 3500 habitants de l'île de Florès) est très belle avec ses églises, sa cathédrale, ses bâtiments anciens et colorés, les rues pavées. Tout est soigné, les jardins sont très beaux, jolie balade à faire à faire sur le Monte Brasile au départ de la marina.

Les abords de la marina, avec une des nombreuses églises de Angra



la balade du Monte Brasil traverse un parc animalier, au grand bonheur de Vic

Le lendemain, autre balade, au soleil.



Comme sur les autres iles, l'OT nous fournit les plans et descriptifs des trails numérotés de l'île. On fera la n 7 dans une ambiance pluvieuse mais elle reste jolie et aboutit à la visite d'un tunnel de lave et d'une grotte volcanique, on descend directement dans la chambre de lave. C'est magnifique et très impressionnant.


le tunnel de lave
et là, la descente dans la chambre de lave. Les photos sont loin de rendre justice à la réalité.

Le mercredi 6 juin, on quitte les Acores. On serait bien resté quelques jours encore...